Printemps de la poésie - 2025

Échanges et lectures à la MRL autour de l'anthologie «Echantements» du Printemps de la poésie 2025, publiée aux Editions La Veilleuse, et de l'anthologie «Résistance» du Printemps des poètes 2025, publiée aux Editions Seghers.
En compagnie des organisateurs Melina Marchetti, Arthur Billerey, Jean-Yves Reuzeau, Donatella Bernardi, Antonio Rodriguez et des poètes Jean Gabriel Cosculluela, Noah Truong, Laurence Verrey, André Petitat, Patrice Duret, Damien Pattaroni, Sylviane Dupuis.

Enchantements : Pour la première fois en Suisse romande, des poétesses et des poètes contemporains écrivent des poèmes inédits sur les enchantements, thème de l’édition 2025 du Printemps de la poésie. Placée sous le signe d’Orphée et partagée par les bardes, les chamanes, les ­magiciens et les alchimistes, la poésie détient historiquement le pouvoir d’enchanter et de charmer. Est-ce toujours le cas ­aujourd’hui ? Quels charmes et quelles puissances invoquons-nous quotidiennement ? Quelles formules poétiques consacrons-nous désormais ? Découvrez dans cette anthologie des talismans ­modernes et indispensables pour conjurer la nuit.

Esprit de résistance : L’Année poétique propose un rendez-vous annuel aux passionnés de poésie. Elle redonne vie à une collection des éditions Seghers restée mythique pour tout amateur du genre. Sous le thème « Esprit de résistance », cette anthologie réunit 118 auteurs qui ont marqué une année de création poétique dans la francophonie. Des poètes consacrés et de nouvelles voix qui viennent de France, de Belgique, du Luxembourg, du Québec ou de Suisse, ou encore de Guinée, d’Haïti, du Liban, du Maroc, de Roumanie ou de Djibouti, pour ceux qui ont choisi d’écrire en français.
Elle présente ainsi un large panorama de l’actualité poétique avec une foison de textes inédits, étonnants par leur diversité de ton et de forme. Tous résistent aux convenances et aux discours dominants, à l’impérialisme du sens, à une ère de cynisme et de médiocrité sublimée, pour s’insurger contre l’état du monde. Puisque la poésie, « substance de vie » et lieu de remise en jeu permanente de la langue, est stratégie de résistance en soi.